Formation

L’approche ethnopsychiatrique, pluridisciplinaire, permet de discerner l’influence des différents contextes sur le fonctionnement des usagers étrangers ou d’origines étrangères. Sa prise en compte dans l’accompagnement social et éducatif le rend plus adapté et efficient lorsque les usagers ne partagent pas les représentations des intervenants sur les savoir-faire et les savoirs-être véhiculées par les institutions.

De nouvelles investigations et points de vigilance très concrets permettent d’améliorer l’évaluation de situations complexes, en repérant les malentendus face aux décalages de représentations culturelles, en distinguant mieux la nature des comportements que le sujet présente. L’enjeu est de renforcer la confiance des usagers dans les dispositifs d’aide mis à leur disposition et de favoriser une compréhension des situations qui soutient les professionnels dans leurs missions.

objectifs

  • Connaître et intégrer les principes de l’ethnopsychiatrie.
  • Comprendre les spécificités du cadre d’intervention interculturel.
  • Acquérir les repères anthropologiques nécessaires à une meilleure communication entre professionnels et usagers.
  • Comprendre les spécificités culturelles en lien aux problématiques familiales, sociales, administratives, éducatives et psychologiques des usagers d’origines étrangères les plus vulnérables.
  • Repérer l’impact des pratiques culturelles et religieuses sur les besoins fondamentaux des usagers étrangers.

contenu

  • Accueil, présentation de la formation, recueil des attentes.
  • Particularités de l’intervention sociale en situation interculturelle.
  • Pourquoi prendre en compte la Culture : partir du général pour toucher à la subjectivité des personnes accompagnées.
  • Liens entre “culture“ et “identité” : définition des processus d’intégration et d’acculturation.
  • Les grands groupes ethniques sur le territoire français et les langues parlées.
  • Analyse des pratiques culturelles de certaines ethnies de l’Afrique Sub-Saharienne, du Maghreb et de quelques pays Asiatiques (Inde, Sri Lanka, Chine).
  • Repères sur les religions en fonction des origines des usagers.
  • Influence des représentants des cultes face aux parcours de vie.
  • Réflexions et mise en place d’un cadre de travail tenant compte des éléments culturels et de la législation des établissements publics sociaux : Charte de la laïcité dans les services publics (04/2007).
  • La confrontation des pratiques professionnelles avec les pratiques religieuses ou culturelle,
  • Avantages et freins des dispositifs de traduction et d’interprétariat : distinction entre médiateurs et interprètes.
  • Ce que nous révèlent les revendications autour du religieux : besoin de réassurance, troubles psychologiques, difficultés relationnelles dans la prise en charge.
  • Distinction entre mariages traditionnels et mariages forcés.
  • Les pratiques religieuses et traditionnelles permises par l’institution et celles qui ne peuvent pas l’être.
  • Bilan oral et évaluation écrite à chaud de la formation. 

Modalités d'évaluation

  • En amont:

Quiz de positionnement

  • A chaud:

Questionnaire de satisfaction

  • A froid:

Évaluation à 3 mois de l’impact et de l’opérationnalisation des acquis formatifs

Méthodes pédagogiques

  • Formation en présentiel.
  • Exposé, apports théoriques.
  • Études de cas et de situation apportées par les participants pour mettre en lien les apports théoriques, les observations cliniques et le positionnement des professionnels.
  • Analyse des pratiques professionnelles sur des situations concrètes proposées par les participants et issues de leur pratique professionnelle: analyse clinique, critique et réflexion collective, identification d’axes d’amélioration.
  • Pédagogie participative et interactive.

Un support de formation est remis à chaque participant.