OBJECTIFS

  • Appréhender les restrictions à la liberté d’aller et venir comme une question à la fois médicale, soignante, éthique et juridique
  • Connaitre les recommandations de bonnes pratiques – Différencier mesures collectives et  mesures individuelles dans l’annexe au contrat de séjour
  • Développer le questionnement avant d’envisager des restrictions
  • Développer des pratiques alternatives dans les situations de chutes, de troubles psychocomportementaux de type agressivité et déambulation

PROGRAMME

Définitions : liberté d’aller et venir – contention physique passive

Quelle fréquence d’utilisation de la contention ?

Quels motifs d’utilisation de la contention?

Quelle efficacité?

Quels dangers? Quels risques?

Que faire? Règles et références de bonnes pratiques- Renseigner en équipe l’annexe du contrat de séjour

Comment se questionner avant d’utiliser la contention ?

Comment évaluer les pratiques ?

Quel est le risque de judiciarisation ?

Quelles alternatives possibles ?

  • Si chutes

Les causes. La gravité : immédiate, à moyen terme, à long terme. Les actions sur l’environnement : aides techniques, éclairage, encombrement, aménagement, chaussage. Les actions sur le sensoriel : vue, ouïe. Les actions sur les pathologies. Rôle de l’alimentation et de l’hydratation. Rôle des médicaments

Place de la kinésithérapie. Apprendre au résident à se relever

  • Si symptômes psychocomportementaux

Définition. Description (outil NPI). Evolution avec la maladie (notion de troubles productifs). Conséquences

Lien entre NPI et orientation en UCC, UHR, PASA

Démarche de recherche des causes :

Se poser les questions : « il a mal ? il est mal ? il est dément ? » (démarche DECLIC)

Repérer systématiquement infection, douleur (outils d’évaluation de la douleur Algoplus, ECPA), et troubles de l’élimination. Repérer les liens avec les soins et les mobilisations du résident (organisation, pratiques, matériel de confort)

Les possibilités d’action  et leur place les unes par rapport aux autres :

médicament, environnement et communication (repérer les facilitateurs et ce qu’il ne faut pas faire), thérapeutiques non médicamenteuses

Parmi les thérapeutiques non médicamenteuses : le bon usage des médiations ( démarche préalable de discussion d’équipe, présentation à la personne, rôle du référent, quelques exemples pratiques )

Le soutien aux  professionnels et aux familles

Reconnaitre ses émotions comme capacité de s’adapter aux troubles du résident et partager

Modalités d'évaluation

  • En amont:

Quiz de positionnement

  • A chaud:

Questionnaire de satisfaction

  • A froid:

Évaluation à 3 mois de l’impact et de l’opérationnalisation des acquis formatifs

Méthodes pédagogiques

  • Apports théoriques
  • Étude de cas
  • Analyse des pratiques
  • Simulation en santé
  • Support de formation remis au stagiaire