Objectifs :
- Acquérir une meilleure connaissance des besoins spécifiques des personnes âgées en matière de nutrition.
- Obtenir les outils efficaces pour dépister et lutter concrètement contre la dénutrition.
- Savoir adapter le besoin d’aide au repas en fonction de l’atteinte cognitive des résidents pour favoriser une meilleure prise alimentaire.
- Acquérir une meilleure maîtrise des pratiques professionnelles, la recherche de qualité dans la prestation alimentaire destinée aux personnes atteintes de maladies neuro-dégénératives, type Alzheimer.
Contenu :
- Les besoins spécifiques de la personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer : approche qualitative et quantitative du besoin calorique, données épidémiologiques.
- Les troubles physiologiques induits par la maladie d’Alzheimer et leurs conséquences sur l’alimentation.
- Les groupes alimentaires, leurs apports et les carences engendrées par un déficit en nutriments.
- Construire des repas équilibrés en intégrant les spécificités de la maladie d’Alzheimer.
- Les outils d’évaluation : échelle de Brandford, MNA, fiche d’alimentation et d’hydratation.
- Conséquences de la dénutrition : escarres, dégradation de l’état général, aggravation des pathologies, …
- Les moyens de lutte contre la dénutrition protéinoénergétique : prévention et enrichissements :
- quand, comment, pour qui ?
- les moyens naturels, CNO,
- les moyens techniques (contenants, couverts).
- Impact des troubles cognitifs sur la prise alimentaire : l’amnésie, les troubles gnosiques, les troubles praxiques, les troubles phasiques.
- Les troubles du comportement alimentaire spécifiques à la maladie d’Alzheimer et l’aide au repas.
- Mieux communiquer pour faciliter la prise alimentaire.
- Le placement à table : plusieurs paramètres à prendre en considération.
- Les différentes textures : entier, mouliné, haché, mixé, lisse.
- L’importance des facteurs environnementaux dans la prise en soins alimentaire : mobilisation des sens, présentation des plats, conditions environnementales, …
- Le manger-mains, ou comment permettre aux personnes présentant des troubles praxiques de se réapproprier le moment du repas et de développer leur autonomie en se nourrissant seul.